Ce mercredi 23 juin, la Ligue des droits humains et la Liga voor Mensenrechten ont été auditionnées devant la Commission de l’Intérieur, de la Sécurité, de la Migration et des Matières administratives de la Chambre des Représentants au sujet de propositions de loi visant à modifier des lois concernant les milices privées.
La Ligue des droits humains et la Liga voor Mensenrechten estiment que la protection des libertés fondamentales que sont la liberté d’expression et la liberté d’association est cardinale dans un Etat démocratique. Le jeu démocratique doit permettre de combattre efficacement les idées néfastes véhiculées par des groupes extrémistes, quels qu’ils soient. Dès lors, la liberté d’association ne devrait être limitée qu’en tout dernier recours et dans le cadre d’une procédure respectant toutes les garanties de l’Etat de droit. Une éventuelle dissolution d’un groupement extrémiste ne pourrait avoir lieu que sur décision du pouvoir judiciaire, dans le respect des droits de la défense.
23 juin 2021