L’identité juridique de la personne humaine

Qui peut être reconnu comme personne et quid à cet égard de l’embryon et du fœtus ? Où s’arrêtent les frontières de l’humain ? Quels critères ont été utilisés par le régime de Vichy pour distinguer les «Juifs » des « Aryens » ? Quels sont les impacts de technologies telles que la biométrie ou la génétique sur notre appréhension d’appréhender une identité? Comment appréhender l’identité d’une personne atteinte de troubles mentaux ?

L’identité juridique de la personne humaine nécessite aujourd’hui d’être revisitée face aux bouleversements médico-scientifiques et technologiques de ces dix dernières années et à l’ouverture du droit à de nouvelles dimensions de la personne.

Aux critères objectifs traditionnels (nom, prénom, nationalité…), renforcés aujourd’hui par des nouveaux critères biologiques et technologiques (données biométriques, empreintes génétiques…) s’adjoignent de plus en plus des critères subjectifs et notamment psychiques (volonté, sexe psychique, sentiment d’appartenance…) pour déterminer l’identité de la personne humaine.

C’est une approche renouvelée de la question de l’identité de la personne humaine en droit qui est ici proposée à partir d’une démarche interdisciplinaire initiée suite à un colloque sur ce thème qui s’est déroulé à Paris en 2009. Sur chacun des aspects de l’identité de la personne humaine une double analyse, juridique et extrajuridique (philosophique, sociologique, politiste, historique, psychanalytique…), a ainsi été menée.

« L’identité juridique de la personne humaine » sous la direction de Géraldine Aïdan et Emilie Debaets, Collection « Logiques Juridiques », L’Harmattan, 2013, 418 pages