« Je vois des caméras partout // Wesh c’est la vie ou c’est blackmirror ? » chantent les rappeurs bruxellois Caballero et JeanJass dans leur tube « Dégueulasse ».
Difficile de ne pas s’en apercevoir, nous sommes en effet quotidiennement filmé·e·s par des dizaines de caméras de surveillance.
Comment ce mode de surveillance s’est-il développé jusqu’à devenir omniprésent ?
Quels budgets y sont alloués et pour quelle efficacité ?
Quels sont nos droits face aux caméras ?
Comment sont-elles réparties dans Bruxelles ? ou qui surveillent-elles et que protègent-elles ?
Et surtout, de quoi les caméras de surveillance sont-elles le nom ?
L’usage d’arguments sécuritaires et fortement émotionnels dans le discours des autorités politiques et des entreprises ne laisse que trop peu de place aux droits fondamentaux (vie privée, droit de circuler librement, principe d’égalité, etc.) ainsi qu’à un débat plus rationnel sur l’efficacité, le coût mais aussi la philosophie qui sous-tend ces dispositifs.
Document tiré de la balade interactive organisée dans les rues de Bruxelles par la LDH, en compagnie de Corentin Debailleul qui a étudié la vidéosurveillance dans l’espace public à Bruxelles.