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L’histoire
Dans le monde conventionnel des ours, il est mal vu de se lier d’amitié avec une souris. Et pourtant, Ernest, gros ours marginal, clown et musicien, va accueillir chez lui la petite Célestine, une orpheline qui a fui le monde souterrain des rongeurs. Ces deux solitaires vont se soutenir et se réconforter, et bousculer ainsi l’ordre établi.
Pourquoi la LDH a choisi ce film
Cette adaptation de l’oeuvre illustrée de Gabrielle Vincent est une petite merveille. Drôle, touchante, rythmée, la rencontre entre une petite souris orpheline (Célestine) et un ours musicien sans le sous, (Ernest), constitue le point de départ d’une formidable histoire d’amitié, doublée d’une fable subtile sur le vivre ensemble. Dans un monde où les souris et les ours ne se fréquentent pas, chacun d’eux est éduqué dans la peur de l’autre : l’ours et forcément un grand méchant ours tandis que la souris est un parasite juste bon à venir voler les dents des enfants (« on en accepte une, il en vient 1000 »). Comment faire dès lors pour qu’une souris et un ours puissent vivre ensemble sans semer le scandale ? Sensible sans jamais être mièvre, Ernest et Célestine aborde avec humour, tendresse et légéreté le thème des préjugés.