Missions de la LDH
Sensibilisation et formation
La LDH s’adresse aux personnes de tous âges et de tous horizons afin de donner à chacun·e les moyens de devenir des citoyen·ne·s critiques et responsables. C’est là un des objectifs principaux de la Ligue des droits humains. Des objectifs qui passent par la réalisation d’actions, d’activités et de documents de sensibilisation aux droits humains.
La LDH est une association d’éducation permanente, reconnue depuis mars 2007 dans le cadre du décret (2003) Éducation permanente de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Dans ce cadre, elle s’adresse à des publics adultes.
La LDH propose des formations citoyennes ouvertes à tou·te·s qui se présentent sous deux formes :
- 1 Journée (gratuite) d’information, de formation, et d’appropriation d’un outil pédagogique ou d’une thématique en lien avec les droits fondamentaux
- Cycle de réflexion de 2 ou 3 jours « Éducation aux Droits Humains » (EDH) afin de faire le point sur une question par le biais de rencontres avec des spécialistes, de discussions collectives et d’exercices pratiques. Elles visent à développer le sens critique en confrontant les savoirs propres à chacun·e par le partage d’expériences
La Ligue des droits humains développe aussi des projets, ponctuels et/ou récurrents, tels que des visites d’audiences, des balades vidéo-surveillance, un procès annuel, le prix Régine Orfinger-Karlin… ou des campagnes thématiques. Des débats-citoyens sur des thématiques liées aux droits humains sont organisés avec le soutien des sections locales et/ou à travers diverses collaborations. Des partenariats avec des théâtres, des centres culturels ou des cinémas sont mis en place pour participer à des discussions après spectacle.
Dans le cadre de son programme d’éducation permanente, La ligue des droits humains produit également des analyses réalisées par le département juridique et les commissions thématiques.
Enfin, la Ligue publie un magazine trimestriel, La Chronique, qui propose un dossier analysant une thématique en rapport avec les droits humains. Elle publie aussi régulièrement des ouvrages de vulgarisation, des rapports et des brochures d’information faisant le point sur certaines thématiques.
La LDH travaille aussi avec des publics jeunes à travers des animations de sensibilisation dont les sujets abordés sont choisis en accord avec la personne responsable de l’encadrement du groupe : asile et exil, discriminations, inégalités à l’école, précarité, désobéissance civile, etc.
Les animations (gratuites) sont généralement ponctuelles (minimum 2h), se basent sur des outils pédagogiques et favorisent la culture du débat.
Un projet sur du plus long terme (3 journées) est proposé aux élèves de 5ème et 6ème secondaire : « Jeunes et Politique« . Ce projet met en contact des jeunes de différentes communes de Bruxelles, et leur propose de discuter et réfléchir ensemble à des sujets liés aux droits humains, de développer une argumentation avant de monter sur scène pour une représentation de joutes verbales.
Une rencontre de joutes verbales, ce sont deux équipes de 5 à 6 jeunes qui, devant un jury averti, échangent avec dynamisme et brio leurs arguments et confrontent ainsi leurs idées.
Vigilance
En tant que contre pouvoir, la LDH observe, informe et interpelle les pouvoirs publics et les citoyen·ne·s en vue de remédier à des situations qui portent atteinte aux droits fondamentaux.
La LDH examine les initiatives législatives et veille au respect des lois, des conventions et des pratiques qui garantissent les droits humains. Dans ce cadre, elle élabore des documents (rapports, contre-rapports, analyses juridiques, analyses alternatives aux rapports officiels belges…), rédige des interpellations et des communiqués de presse… Elle participe également à des commissions parlementaires lorsqu’elle y est invitée.
La LDH introduit des actions en justice si elle constate que des dispositions sont attentatoires aux droits humains ou porter plainte avec constitution de partie civile dans le cadre de dossiers sensibles.
L’ancrage de la LDH dans le monde associatif
L’évocation, même succincte, de l’organigramme de la LDH et des actions que ses différentes structures mènent sur le terrain illustre l’impérieuse nécessité pour l’association de s’inscrire au sein du tissu militant. L’heure est au réseau, et la LDH entend pleinement jouer son rôle d’aiguillon généraliste auprès d’associations de base spécialisées, de communautés structurées, de groupements informels, bref de la société civile. L’action en réseau se révèle souvent davantage porteuse de résultats que les actions isolées. Les invitations et la participation à de nombreuses conférences ou autres débats témoignent de notre nécessaire présence et du rôle qui nous est reconnu. La crédibilité et la légitimité de la LDH s’en trouvent renforcées.
Les outils de la Ligue des droits humains
Lorsque la Ligue décide de s’engager dans une action, ce n’est pas pour le plaisir de faire entendre sa voix. Elle se base toujours sur des textes, signés et ratifiés par l’État belge. Signer des textes, c’est bien. Les respecter c’est mieux. La LDH y veille en se basant sur des textes fondamentaux et incontournables.
Ces textes sont :
- La Déclaration universelle des droits de l’Homme
- Le Pacte international relatif aux droits civils et politiques
- Le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels
- La Convention européenne des droits de l’Homme et la Charte des Droits fondamentaux de l’Union Européenne
- La Convention relative aux droits de l’enfant