2026. Une loi sur la reconnaissance faciale vient de passer en Belgique. La Cour constitutionnelle doit trancher: cette loi doit-elle être annulée ? Faut-il autoriser – ou non – la reconnaissance faciale lors de situations exceptionnelles, comme une menace terroriste ou des faits de criminalité grave ? Être reconnu et identifié, dans la rue, c’est ce que trois personnages vont vivre lors de ce procès fictif (un homme suspecté de terrorisme, un autre de trafic d’êtres humains, une femme accusée de sabotage) . Que peuvent peser le droit à la vie privée, la liberté de circulation, le droit à manifester, face aux enjeux de sécurité ?
La reconnaissance faciale. C’est le point de départ du procès fictif de la Ligue des droits humains, en collaboration avec Bruxelles Laïque, dans le cadre du festival des libertés, et c’est aussi le point de départ de cette nouvelle Chronique.
Au sommaire de cette Chronique 208 :
La reconnaissance faciale en procès !
La Cour constitutionnelle, éternelle funambule ?
La vie privée, pour quoi faire ? Exigence démocratique et reconnaissance faciale
Les Jeux olympiques de Paris 2024 : cheval de Troie de la vidéosurveillance algorithmique
Reconnaissance automatique des émotions, une valeur probante à haut risque
Comité de rédaction : Emmanuelle de Buisseret Hardy, Margaux Hallot, Jean-Jacques Jespers, Manuel Lambert, Pierre-Arnaud Perrouty, Edgar Szoc, Aline Wavreille
Ont participé à ce numéro : Chloé Berthélémy, Jean-Michel Decroly, Rémy Farge, Jérôme Margnys, Sophie Mercier
Illustrations : Mathilde Collobert
Vous avez assisté au procès fictif le 14 ou 15 octobre et vous souhaitez nous partager votre avis ? Remplissez notre formulaire